Dernières infos
Journal "Liberté" (Mardi 07 Février 2006)
Par : Faiçal Medjahed
Le marché algérien de l'informatique enregistre, selon M. Ami Moussa Mounir,
directeur général adjoint de la société King Line Computer, une croissance de 35 à 40% par an.
Ce marché évolue, indique M. Ami Moussa, à une vitesse très rapide et recèle
un potentiel important.
Intervenant lors d'une conférence de presse animée, hier, à l'hôtel Mercure,
M. Ami Moussa a déclaré que “KLC a vendu près de 30 000 PC de bureau et PC portables en 2005”.
Il a indiqué que “KLC dispose, aujourd'hui, de deux chaînes de montage de PC installées à Alger
d'une capacité de 700 PC/jour soit un volume global de 350 000 PC par an dont 220 000 PC de bureau
et 80 000 PC portables”.
La société KLC impliquée dans l'opération Ousratic, prévoyant un 1 PC pour chaque famille,
a recensé plus de 5 000 dossiers retirés, mais elle a vendu uniquement 100 PC à ce jour.
"Cette situation s'explique", selon M. Ami Moussa Mounir, "par les lourdeurs
dans le traitement des dossiers au niveau des banques impliquées dans cette opération."
Il a souligné, par ailleurs, que “KLC prévoit d'exporter prochainement ces PC de marque
Wadoo en Afrique centrale et en Europe après la certification ISO 9001”,
tout en affirmant dans la foulée qu'“on enregistre une croissance de 15% par an de notre
chiffre d'affaires puisqu'il est passé de 18,1 millions de dollars en 2004 à 20,8 millions
de dollars en 2005”.
"La société KLC a signé dernièrement un contrat de partenariat avec
l'entreprise américaine Western Digital, leader mondial dans les disques durs, afin de
commercialiser ces produits en Algérie", dira-t-il.
La société Western Digital compte installer, selon M. Bimal Kaul,
directeur marketing chargé de la région Moyen-Orient Afrique du Nord,
un bureau de représentation en Algérie. Il n'a donné aucune échéance
précise pour l'ouverture de ce bureau.
La firme américaine Western Digital a investi, selon M. Bimal Kaul,
500 millions de dollars dans la recherche et développement en 2005.
Elle a enregistré un cash-flow de 200 millions de dollars en 2005.
Elle emploie plus de 23 000 personnes dans le monde, ajoute-t-il.
mardi 26 avril 2005, 18h42
ALGER (Reuters) - Les "cyber-cafés" se multiplient en Algérie, un pays qui revient à la
stabilité après plus d'une décennie de violences qui l'ont tenu à l'écart de l'essor des
nouvelles technologies et des investissements.
Le nombre de lieux publics d'accès à internet est passé de cent en 2000 à 5.000 à
la fin de l'année 2004, a déclaré le ministre algérien des
Télécommunications, Amar Tou, dans un entretien publié mardi.
"2005 sera l'année de l'internet", a déclaré Tou, qui espère une modernisation
de ce secteur considéré comme capital dans un pays où les trois quarts
de la population sont âgés de moins de 30 ans.
Après des années de violences islamistes qui auraient fait jusqu'à 200.000
victimes, le potentiel de croissance de l'Algérie figure parmi les plus élevés
du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, selon des analystes.
Sur une population de 32 millions d'habitants, on recense environ 1,5 million
d'internautes, dont la majorité ne dispose pas encore de connexion à haut débit.
"Nous avons un accès internet au bureau, mais il est très lent, alors je fais
une grande partie de mon travail au cybercafé", a expliqué Selma Fatnassi,
25 ans, directrice technique dans l'industrie pharmaceutique.
Malgré d'importantes recettes financières tirées de l'exploitation de ses
réserves naturelles en gaz et pétrole, l'Algérie affiche un important retard
par rapport à ses voisins marocain et tunisien dans les secteurs des
télécommunications et des nouvelles technologies car les budgets des années 1990
ont été principalement consacrés à la lutte contre les activistes islamistes
qui menaçaient l'Etat algérien.
Le gouvernement actuel se dit déterminé à sortir l'Algérie de l'isolement et à
concurrencer ses voisins grâce à un plan quinquennal d'investissement de
55 milliards de dollars.
Le Maroc et la Tunisie se sont fait une spécialité des centres d'appels
téléphoniques pour les entreprises européennes.
Les observateurs estiment que le retard technologique algérien a gêné les
investissements étrangers en dehors du traditionnel secteur de l'énergie.
Mais l'ouverture de l'économie a généré une explosion du secteur des télécommunications.
La proportion d'abonnés à une ligne téléphonique fixe ou à un service de
téléphonie mobile est passé à 31% de la population, contre 5% en 2000.
Le chiffre d'affaires du secteur s'élève à 150 milliards de dinars, soit
1,6 milliard d'euros, ce qui représente une hausse de plus de 400% entre 2002 et 2004.
Le gouvernement a récemment accordé une licence d'exploitation
de téléphonie fixe à un consortium égyptien emmené par Orascom Telecom,
qui doit développer l'accès internet grâce à un réseau à haut débit.
Alger a également vendu des licences à des compagnies de téléphonie vocales sur internet.
Contact: "aissaoui underscore hacen arobase yahoo dot fr"
Last update: March, 26 2006
Created on December, 28 2005