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L'Algérie accuse un grand retard dans l'Internet

Journal "Liberté" mercredi 24 Mai 2006


Congrès international de Washington sur les nouvelles technologies de l'information 
Par : Faïçal Medjahed

L'Algérie demeure encore en retard dans le développement des nouvelles technologies 
de l'information, confie Younès Grar, président de l'Association algérienne des technologies 
de l'information (AITA), comparativement aux pays de la région. "Je déplore l'absence 
de l'Algérie au dernier congrès international de l'Alliance mondiale des associations 
des nouvelles technologies de l'information organisé aux USA", a déclaré le président 
de l'AITA, en affirmant que "l'AITA a été intégrée en tant que membre de l'Alliance 
mondiale des associations des nouvelles technologies qui regroupe plus de 85 pays". 
Le staff dirigeant de l'AITA, composé, outre Younès Grar, de Mohamed Saïdi et 
Kara Baghli, a participé au dernier congrès de l'AMNT qui s'est déroulé aux USA. 
Pour Younès Grar, "la plupart des projets lancés dans le secteur des TIC tels que 
le réseau Intranet gouvernemental, l'opération Ousratic et le développement de 
l'Internet à haut débit n'ont pas été concrétisés dans les délais". Et pour cause, 
le réseau Intranet gouvernement était prévu pour le 1er trimestre 2005, mais il n'est pas 
encore opérationnel, a-t-il constaté. Idem pour l'ADSL, dont le nombre d'abonnés ne dépasse pas,
dira-t-il, 200 000 alors que le gouvernement prévoit d'atteindre 3 millions 
de personnes connectées d'ici à fin 2008. 
Le président de l'AITA estime que "cette situation est liée principalement à l'absence 
d'une stratégie nationale claire en termes de développement des nouvelles technologies 
de l'information avec des objectifs bien précis et l'inexistence d'une industrie de 
contenu en Algérie". Le nombre d'utilisateurs d'Internet ne dépasse pas, a-t-il indiqué, 
1,5 million et celui des sites Web oscille entre 7 000 et 8 000. 

Le nombre de cybercafés est fixé à 5 000 dont la plupart sont gérés, notamment par des jeunes.  

Mohamed Saïdi, vice-président de l'AITA et P-DG de Big Informatique, a souligné que "l'AITA 
est en train d'élaborer un programme spécifique sur l'utilisation des technologies 
de l'information pour le développement et asseoir une ingénierie des connaissances en 
Algérie". Ce programme sera soumis prochainement, a-t-il annoncé, au gouvernement pour 
l'aider à amorcer le débat sur l'Algérie de demain dans le secteur des technologies de 
l'information et de la sécurité des informations. Le vice-président de l'AITA a soutenu 
qu'"il ne s'agit pas d'acquérir des ordinateurs pour dire que nous utilisons les technologies, 
mais il faut savoir produire des contenus Internet et des logiciels pour notre pays et 
pour les autres". Et de préciser que "ces contenus doivent être créés par des compagnies 
algériennes pour asseoir une industrie du Software en Algérie". 
Par ailleurs, il a relevé que "les politiques doivent comprendre que le monde est devenu 
de plus en plus petit, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de contraintes de communication entre 
le fabricant, le client et le fournisseur". Aujourd'hui, l'investissement dans la formation 
de l'homme de demain est un enjeu majeur pour le développement du pays, notamment en termes 
de production de technologie, a-t-il avoué. Il a cité l'exemple de la Corée du Sud, 
leader mondial de l'Internet à haut débit avec une couverture de près de 80% de la population, 
la Malaisie, dixième exportateur mondial de technologies vers les USA et l'Inde qui exporte, 
actuellement, des logiciels aux USA pour une valeur de 25 milliards de dollars. L'Alliance 
mondiale des technologies de l'information a attribué, a-t-il révélé, deux distinctions 
respectivement à l'Ouganda et à la Macédoine pour leurs efforts dans l'intégration des TIC 
dans les secteurs de l'éducation et de la santé.



Informatique : KLC se lance dans le montage de PC en Algérie

Journal "Liberté" (Mardi 07 Février 2006)
Par : Faiçal Medjahed
Le marché algérien de l'informatique enregistre, selon M. Ami Moussa Mounir, directeur général adjoint de la société King Line Computer, une croissance de 35 à 40% par an. Ce marché évolue, indique M. Ami Moussa, à une vitesse très rapide et recèle un potentiel important. Intervenant lors d'une conférence de presse animée, hier, à l'hôtel Mercure, M. Ami Moussa a déclaré que “KLC a vendu près de 30 000 PC de bureau et PC portables en 2005”. Il a indiqué que “KLC dispose, aujourd'hui, de deux chaînes de montage de PC installées à Alger d'une capacité de 700 PC/jour soit un volume global de 350 000 PC par an dont 220 000 PC de bureau et 80 000 PC portables”. La société KLC impliquée dans l'opération Ousratic, prévoyant un 1 PC pour chaque famille, a recensé plus de 5 000 dossiers retirés, mais elle a vendu uniquement 100 PC à ce jour. "Cette situation s'explique", selon M. Ami Moussa Mounir, "par les lourdeurs dans le traitement des dossiers au niveau des banques impliquées dans cette opération." Il a souligné, par ailleurs, que “KLC prévoit d'exporter prochainement ces PC de marque Wadoo en Afrique centrale et en Europe après la certification ISO 9001”, tout en affirmant dans la foulée qu'“on enregistre une croissance de 15% par an de notre chiffre d'affaires puisqu'il est passé de 18,1 millions de dollars en 2004 à 20,8 millions de dollars en 2005”. "La société KLC a signé dernièrement un contrat de partenariat avec l'entreprise américaine Western Digital, leader mondial dans les disques durs, afin de commercialiser ces produits en Algérie", dira-t-il. La société Western Digital compte installer, selon M. Bimal Kaul, directeur marketing chargé de la région Moyen-Orient Afrique du Nord, un bureau de représentation en Algérie. Il n'a donné aucune échéance précise pour l'ouverture de ce bureau. La firme américaine Western Digital a investi, selon M. Bimal Kaul, 500 millions de dollars dans la recherche et développement en 2005. Elle a enregistré un cash-flow de 200 millions de dollars en 2005. Elle emploie plus de 23 000 personnes dans le monde, ajoute-t-il.
L'Algérie veut combler son retard dans les télécoms et internet

mardi 26 avril 2005, 18h42
ALGER (Reuters) - Les "cyber-cafés" se multiplient en Algérie, un pays qui revient à la stabilité après plus d'une décennie de violences qui l'ont tenu à l'écart de l'essor des nouvelles technologies et des investissements. Le nombre de lieux publics d'accès à internet est passé de cent en 2000 à 5.000 à la fin de l'année 2004, a déclaré le ministre algérien des Télécommunications, Amar Tou, dans un entretien publié mardi. "2005 sera l'année de l'internet", a déclaré Tou, qui espère une modernisation de ce secteur considéré comme capital dans un pays où les trois quarts de la population sont âgés de moins de 30 ans. Après des années de violences islamistes qui auraient fait jusqu'à 200.000 victimes, le potentiel de croissance de l'Algérie figure parmi les plus élevés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, selon des analystes. Sur une population de 32 millions d'habitants, on recense environ 1,5 million d'internautes, dont la majorité ne dispose pas encore de connexion à haut débit. "Nous avons un accès internet au bureau, mais il est très lent, alors je fais une grande partie de mon travail au cybercafé", a expliqué Selma Fatnassi, 25 ans, directrice technique dans l'industrie pharmaceutique. Malgré d'importantes recettes financières tirées de l'exploitation de ses réserves naturelles en gaz et pétrole, l'Algérie affiche un important retard par rapport à ses voisins marocain et tunisien dans les secteurs des télécommunications et des nouvelles technologies car les budgets des années 1990 ont été principalement consacrés à la lutte contre les activistes islamistes qui menaçaient l'Etat algérien. Le gouvernement actuel se dit déterminé à sortir l'Algérie de l'isolement et à concurrencer ses voisins grâce à un plan quinquennal d'investissement de 55 milliards de dollars. Le Maroc et la Tunisie se sont fait une spécialité des centres d'appels téléphoniques pour les entreprises européennes. Les observateurs estiment que le retard technologique algérien a gêné les investissements étrangers en dehors du traditionnel secteur de l'énergie. Mais l'ouverture de l'économie a généré une explosion du secteur des télécommunications. La proportion d'abonnés à une ligne téléphonique fixe ou à un service de téléphonie mobile est passé à 31% de la population, contre 5% en 2000. Le chiffre d'affaires du secteur s'élève à 150 milliards de dinars, soit 1,6 milliard d'euros, ce qui représente une hausse de plus de 400% entre 2002 et 2004. Le gouvernement a récemment accordé une licence d'exploitation de téléphonie fixe à un consortium égyptien emmené par Orascom Telecom, qui doit développer l'accès internet grâce à un réseau à haut débit. Alger a également vendu des licences à des compagnies de téléphonie vocales sur internet.

Contact: "aissaoui _ hacen arobase yahoo point fr"
Dernière mise à jour: 28 Mars 2006
Créé le 28 Décembre 2005 compatible Internet Explorer

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